L’effet cruel entre surréalisme et art engagé

Autore: Di Benedetto Angela

 

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1.99

ABSTRACT

Cet article se penche sur le rôle que la cruauté, non seulement en tant que thème mais surtout en tant qu’outil communicatif, éducatif et idéologique, joue dans la France de l’entre-deux-guerres. En effet, depuis la projection d’Un chien andalou de Buñuel jusqu’à l’Anthologie de l’humour noir de Breton – en passant par Le Théâtre de la cruauté d’Artaud, l’exposition de L’Art cruel, le Miroir de la tauromachie de Leiris et la redécouverte de Lautréamont – on assiste à une évocation obsessionnelle de la cruauté dans les déclarations et les intentions des protagonistes de la culture parisienne. L’art cruel se pose comme une expérience cognitive indispensable permettant au spectateur/lecteur de se confronter à la réalité et à lui-même. Cependant, il échappe souvent à l’objectif déclaré et revêt des finalités sinistres.

Mots clés: cruauté, Bréton, Artaud, Lautréamont, exposition de L’Art cruel.

This contribution focuses on the role that cruelty plays in interwar France, not only as a theme but especially as a communicative, educational, and ideological tool. Indeed, starting from the screening of Buñuel’s Un chien andalou to Breton’s Anthologie de l’humour noir – passing through Artaud’s Le théatre de la cruauté, the Exposition of L’Art cruel, Leiris’s Miroir de la tauromachie, and the revival of Lautréamont – there is an obsessive evocation of cruelty in the statements and intentions of the protagonists of Parisian culture. Cruel art presents itself as an indispensable cognitive experience that allows the viewer/reader to confront reality and oneself. However, it often eludes the stated objective and takes on sinister purposes.

Keywords: Cruelty, Bréton, Artaud, Lautréamont, exposition of L’Art cruel

 

Collana

Anno di Pubblicazione

Dimensioni

170 mm x 240 mm

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